En 2003, on a voulu nous faire croire qu’il fallait « sauver les retraites des générations futures » !
En réalité, il s’agissait de faire régresser nos droits à la retraite ainsi que ceux « des générations futures », cela notre syndicalisme FORCE OUVRIERE ne peut l’accepter.
Jugez vous-même à la lecture de cet exemple chiffré :
Un fonctionnaire au plafond de la catégorie C, retraité à 60 ans (indice 393, traitement brut mensuel de 1745€) avec 37,5ans de cotisations validées,
avant la loi Fillon, à 60 ans sa pension était de 75% de son traitement brut soit 1309€ (8584F) ;
en 2011, elle ne sera plus que de 1084€ (7108F) car il lui manquera 13 trimestres de cotisations par rapport au nombre exigé pour le taux plein ;
en 2030, avec 18 trimestres en moins, il ne percevra que le minimum de pension : 995€ (6526F) soit 314€ de moins (2059F) qu’avant la loi Fillon (-24%).
Toutes les catégories sont concernées, d’autres exemples le démontreraient.
Ainsi, les jeunes avec le même déroulement de carrière que leurs aînés percevront une pension amputée de 20 à plus de 30% de son montant actuel !
Qui peut accepter une telle régression sociale ?
Exigeons le retour aux 37,5 ans pour tous, comme dans le domaine des salaires, exigeons l’augmentation de 5% de la valeur du point d’indice pour compenser la perte de pouvoir d’achat 2000–2004 !
FSQ Tribune FO octobre 2005