Notre récent congrès à Lyon a confirmé notre attachement à la défense du statut des fonctionnaires, du pouvoir d’achat. Nous demandons :
• Pas de rémunération inférieure à 120 % du SMIC soit 1500 € de traitement brut mensuel
• La revalorisation de la valeur du point d’indice pour le maintien du pouvoir d’achat pour tous correspondant aux 7,3 % que nous avons perdu depuis 2000, soit 100€ par mois pour un traitement brut de 1370 euros
• Une revalorisation des indices de chaque échelon pour intégrer les primes dans le traitement indiciaire
• Un déroulement de carrière permettant de doubler son traitement indiciaire au long de sa carrière, c’est-à-dire de terminer avec un traitement brut mensuel de 3000 euros quand on a commencé avec 1500 euros
• La nomination de tous ceux qui ont été reçus à un examen professionnel (pour accéder aux grades d’adjoint, de rédacteur notamment) avec la suppression des quotas qui l’empêchent.
"Dans le cadre de la modération salariale" en lieu et place d’avancées réelles vers ces objectifs, pour ce qui concerne la catégorie C le gouvernement s’apprête à adopter une restructuration de la grille et des statuts des fonctionnaires qui « serait effective à la fin de l’année 2006 dans l’ensemble des trois fonctions publiques ».
Il s’agit du volet réglementaire de l’application des lois Jacob et Hortefeux dites de « modernisation » de la fonction publique en cours de discussion au Parlement. M. Jacob s’appuie explicitement sur un accord signé en janvier 2006 avec la CFDT, l’UNSA et la CFTC qui sont donc les corédacteurs de la loi et de son volet réglementaire.
Selon le ministre « L’effort qui a été accompli en matière statutaire est sans doute sans précédent ». Il s’agirait donc d’une grande avancée.
Les gains de traitement indiciaire sont limités à quelques uns et inférieurs à la perte de pouvoir d’achat de tous