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Assistants Familiaux : Stop à la précarité ...
une résolution de Congrès offensive
mercredi 23 novembre 2011
par Jean-Manuël Delsaux
Lors du Congrès de l’Union Nationale des Personnels des Départements et Régions Force Ouvrière réuni à Dunkerque les 16 et 17 novembre a été adoptée une résolution dont vous trouverez ci dessous des extraits concernant les assistants familiaux ...

LES QUESTIONS DE PRECARITE de ces salarié(e)s, agents non titulaires de droit public sont une des principales de leurs préoccupations.

Le Congrès exige des protections réelles pour faire cesser le climat de peur de cette profession :

  • peur d’avouer une maladie ou fatigue ;
  • peur de révéler des difficultés avec un enfant ;
  • peur de la dénonciation calomnieuse ;
  • peur du départ des enfants ;
  • peur de divorcer ou de se retrouver seul(e)(veuvage) ;
  • peur de donner son avis…

Confrontés à une décision de retrait de ou des enfants en cas de suspicion de maltraitance, les assistants familiaux ne doivent pas en subir de préjudice financier, d’autant que les dénonciations mensongères ou calomnieuses se développent dangereusement. Le Congrès demande que l’assistant familial continue à percevoir son salaire tant que l’enquête est en cours. En outre il demande l’application de la protection juridique prévue à l’article 11 du statut général des fonctionnaires et son extension aux membres de sa famille afin de permettre le paiement des frais d’avocat par la collectivité territoriale.

Confrontés au départ d’un ou plusieurs enfants accueillis, le Congrès exige le maintien de leur rémunération dans l’attente du ou des nouveaux accueils. Il n’est plus acceptable que les assistants familiaux perdent la totalité de leur salaire lors du départ du 3ème ou du 2ème enfant, sans aucune compensation financière.

Il n’est plus acceptable qu’en l’absence momentanée totale d’enfants conduise à une baisse substantielle de leur rémunération avec la menace de licenciement au bout de 4 mois d’absence d’enfants confiés. Le Congrès demande qu’au minimum s’applique dans tous les départements l’application d’une disposition légale qui prévoit le reversement total du salaire après les 4 mois, liés à la période d’attente lorsqu’il n’y a plus d’enfants à confier par la collectivité et non uniquement le versement de la fonction globale d’accueil (environ 350€ / mois)

Le Congrès de l’Union- s’engage à poursuivre inlassablement son combat en faveur des assistants familiaux employés par les services de l’aide sociale à l’enfance pour qu’ils soient reconnus en tant que travailleurs sociaux et membres à part entière des équipes pluridisciplinaires ;

  • rappelle notre revendication d’un vrai statut national pour les assistants familiaux afin qu’ils soient reconnus comme de vrais professionnels et intégrés complètement au fonctionnement des services de l’aide sociale à l’enfance (ASE).
    .../...

Alors que le métier d’assistant familial tant au niveau qualitatif, qu’économique, a prouvé son efficacité depuis des décennies, il est, encore aujourd’hui, particulièrement maltraité. On ne peut opposer l’intérêt des enfants accueillis à l’intérêt de ceux qui en assurent la prise en charge quotidienne.

Le Congrès de l’Union réaffirme que des mesures doivent être prises pour protéger ces professionnels de l’enfance qui accueillent nombre des quelques « 650 000 jeunes en grandes difficultés ».

Documents joints à cet article :