Les assistants familiaux sont des professionnelles de notre institution à part entière.
Bien qu’ils assurent une fonction éducative essentielle, voire stratégique, auprès des enfants qui leurs sont confiés, leurs conditions statutaires sont loin d’être valorisantes, ils pâtissent, de fait, d’une reconnaissance insuffisante.
Comment peuvent-ils assurer leurs missions en toute sérénité alors que leurs conditions de rémunération et de travail sont précaires (aléatoires), en raison de l’évolution des situations des enfants et des familles naturelles, et accepter de se retrouver du jour au lendemain avec une rémunération divisée par deux, voir plus, avec des temps d’attente entre deux accueils qui peuvent aller jusqu’à un an voir plus ?
Pourquoi ne peuvent ils prendre toute leur place au sein des équipes de professionnels du Conseil Général ? Ne pourraient ils pas systématiquement être associés à toutes les réunions de TOUS LES PROFESSIONNELS de « l’action éducative et familiale » ? Qu’à tous les documents qui les concernent comme leur fiche de disponibilité, leur signature soit expressément prévue comme sur les fiches d’évaluation et de notation des collègues fonctionnaires. Comment s’expliquer qu’encore certain(e)s d’entre eux, incompris(e)s, soient contraints de démissionner ?
Non seulement, il est possible d’améliorer encore leur positionnement au sein des services, mais il est également nécessaire, administrativement, de garantir une meilleure stabilité de leurs conditions de rémunération mensuelle.
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