- 2003 : je suis fonctionnaire, il y a quelques années j’étais salarié du privé, j’ai 60 ans et 37,5 années de « bons et loyaux services », mes droits à pension =75% de ma rémunération de base (taux d’annuité de 2%).
- 2010 : nos technocrates astucieux en plus d’avoir remis en cause l’âge légal de départ à la retraite, qu’ils veulent fixer à l’avenir à 60 ans, ont bougé quelques curseurs introduits en 2003 par la réforme Fillon : taux d’annuité, décote, âge butoir, avantages familiaux…
- 2028 : les nouvelles réformes s’appliquent dans toute leur rigueur. Né en 1966, 44 ans aujourd’hui, je prends ma retraite à 62,5 ans, après 40 ans d’activité, avec un taux d’annuité de 1,67%. La durée d’assurance est de 45 années, l’âge butoir repoussé à 68 ans. La décote de 2006 a introduit un système de malus réduisant mes droits à pension, n’ayant pas atteint le nombre d’années requis : moins 5% par année manquante avec un maximum de 5 années soit 25% d’abattement. J’ai pourtant travaillé 40 ans, mais il me manque 5 ans par rapport aux 45 requis.
MES DROITS À PENSION EN 2028 = 50% DE MA RÉMUNÉRATION,
990€ AU LIEU DE 1500€, UN TIERS DE MOINS QU’EN 2003.
C’est décidé, j’arrête d’écouter ceux qui à grands renforts médiatiques tentent de me culpabiliser en m’affirmant que je vivrai peut être plus vieux !...
Ils nous mentent, nous endorment en parlant de milliards, les bonimenteurs grassement payés !
« Dressez vous sans relâche, jusqu’à ce que les agneaux deviennent lions !... » (Robin des Bois)
Et si nous devenions tous des lions !