FO considère que notre rôle de syndicalistes est d’agir en toute indépendance pour défendre et améliorer nos conditions de travail et de rémunération :
FO affirme que le financement de la protection sociale, des retraites… doit rester "du salaire différé" et non relever de plus en plus de l’impôt. Seule une augmentation de la participation financière des possesseurs de moyens de production, d’énergie ou de la finance évitera la spirale actuelle de la répartition de la misère.
FO affirme qu’avoir un travail n’est pas être nanti, nous refusons toute forme de culpabilité qu’elle provienne de courant religieux, politique, social et encore moins des instances de l’Europe.
Parce que nous vivons depuis sa mise en place, une telle hémorragie d’emploi salarié, nous sommes très réservé vis-à-vis « du rêve européen ».
Parce que nous ne croyons pas que déréglementer sur le plan national apportera des avantages aux salariés, nous demandons à conserver des règles applicables sur tout le territoire national.
Parce que nous ne croyons pas que modernité rime avec oubli du passé, nous conservons la mémoire des anciens syndicalistes qui se sont levés, se sont battus et ont acquis par la lutte nos dignes conditions de salariés.
FSQ Tribune FO Décembre 2006