Invité à la table des négociations sur le thème de la situation des cadres, le syndicat FO a signalé à plusieurs reprises quelques dérives méthodologiques risquant de compromettre l’aboutissement du travail collectif engagé.
En effet, les thématiques choisies pour les trois ateliers ne s’appuient que sur la partie concernant les préconisations et non sur la totalité des entretiens individuels, ce qui est très réducteur au regard de toute la richesse exploitable à partir de l’expression des cadres et dépouille, en partie, le questionnement de sa substance.
Personne ne contestera le bien fondé des propositions de bons sens présentées dans le questionnaire. Pourquoi n’ont-elles pas encore été mises en oeuvre, notamment suite au "légendaire" séminaire de Pornichet ?
On peut donc supposer que les vrais problèmes sont ailleurs, sans doute dans les choix institutionnels d’organisation, et, si on ne les identifie pas clairement, comment garantir que l’on sera en mesure, demain, de mettre en place des actions correctives ?
En conséquence, se donner les moyens, au préalable, de repérer et comprendre les causes des dysfonctionnements et leurs mécanismes, est une démarche de vérité indispensable au redressement de la situation.
Alors, pourquoi, jusqu’à présent, l’administration a-t-elle refusé, sur le principe, de faire une analyse approfondie de la parole des cadres qui s’est exprimée durant les entretiens individuels ?
Pour information, en 2010, FO avait effectué sa propre analyse de la situation des cadres, qui est à votre disposition sur demande (syndicat.fo@loire.atlantique.fr).