Un bon conducteur de traîneau connaît parfaitement les chiens dont il dépend.
Dans le lourd traîneau des retraites voulu par nos gouvernants, des chiens de meute, caressés dans le sens du poil, à la merci de la carotte et du fouet, donc à la botte des maîtres dont ils dépendent, consciemment ou inconsciemment, offrent et ceci malgré les apparences, leur force de traction sans résister.
Déjà en 2003, où ils avaient pour les uns accompagné de leur signature la régression de nos droits en matière de retraite, pour les autres contenu et canalisé le mouvement de résisatnce des salariés pour qu’ils ne débordent pas.
Aujourd’hui certains continuent, par la voix de Jacques Chérèque à s’honorer de leur signature en 2003 en ayant conduit la durée de cotisation pour tous à 40 ans et demi et en ayant généralisé une décote avec un taux de minoration à 25% et grâce à eux à un age SANS DÉCOTE A TERME à 65 ans ; pour les autres, comme par celle de Bernard Thibault à prôner UNE UNICITE avec ceux qui "revendiquent" l’allongement de la durée d’activité.
Sans respect pour la postérité, ils veulent à présent en entrainer d’autres dans leur sillage au risque de faire régresser une nouvelle fois ce qui a été acquis de haute lutte par les générations précédentes.
S’il existe des chiens dominés, l’immense majorité des adhérents de FO ne fera pas partie de cet équipage qui conduit le système des retraites à sa perte, se désolidarisera de ce voyage car la direction n’est pas bonne .
En effet, la réduction des droits acquis en matière de retraite n’est pas l’étoile polaire de FO. Et on l’aura compris, pour les retraites c’est le cas. La main du maître guide le traîneau, transmet les ordres et quelles que soient les injustices souhaite que la caravane obéisse. FO ne sera pas l’outil de cet attelage extravagant.
Contrairement aux apparences, sortir du rang est parfois une preuve de courage et une prise de risque : celui de ne pas être compris tout de suite par le reste de la meute compacte. Mais arrive toujours le temps des comptes, où l’essentiel est de pouvoir se tenir droit .
En effet, comme le soulignait Bertrand Russell : "il vaut mieux viser la perfection et la manquer que de viser l’imperfection et l’atteindre".
C’est pourquoi les camarades de notre syndicat FORCE OUVRIERE entendent exiger la CLARTE dans le mouvement du 7 septembre après celui du 15 juin à savoir l’exigence du RETRAIT du PROJET DE REFORME DES RETRAITES associée de nos TROIS REVENDICATIONS CENTRALES
Tel était le sens de la résolution présentée le 5 juillet par notre secrétaire à la Commission Administrative de l’Union Départementale de Loire Atlantique, mais rejetée par les élus présents ceux-ci estimant que les mises au point internes des 30 juin et 2 juillet étaient suffisantes... dont acte...