Syndicat FO des Personnels du C.G. 44 - focg44
Accueil du siteAccueil - Force OuvrièreActualités SyndicalesNos Tribunes LibresNos Points de Vue
Sur le Web
Cadre FO CG44
Espace d’échanges entre Cadres
Confédération Force Ouvrière
Le site de la Confédération Générale du Travail Force Ouvrière, Avenue du Maine à Paris
Force Ouvrière du Conseil Général des Côtes d’Armor
Site internet de la section FO des personnels du Conseil Général des Côtes d’Armor
Fédération Générale des Fonctionnaires
Site de la Fédération Générale des Fonctionnaires Force Ouvrière : documentation / rémunération / valeur du point d’indice...
Union Départementale F.O. de Loire Atlantique
Site internet de l’Union Départementale CGT- FORCE OUVRIERE des Syndicats de salariés de Loire Atlantique
Notre syndicalisme...
jeudi 9 novembre 2006
par Michel PLOTEAU

Parce que nous ne croyons pas au "grand soir", c’est chaque jour que nous défendons et cherchons à améliorer les conditions de travail et de rémunération des salariés, que ce soit par entreprises, catégories, secteurs ou activités.

Parce que nous ne croyons pas qu’un parti quelque il soit au gouvernement pourra satisfaire les attentes et les besoins des salariés, c’est chaque jour que nous informons, alertons les élus, que nous critiquons les propositions de décisions ou les décisions prises.

Parce que nous ne croyons pas à l’égalité du dialogue entre les acteurs du monde du travail, nous expliquons qu’il n’y a pas d’égalité du dialogue entre les possesseurs du Capital et les travailleurs d’autre part. Ceux qui y croient et veulent le faire croire se et nous leurrent.

Parce que nous ne voulons pas du nouvel ordre mondial avec d’un côté, le grand capital international n’ayant que la recherche du profit pour ses actionnaires en dehors de tout territoire national, et d’autre part, la société civile qui supporterait charge la protection sociale, la formation, les retraites ainsi que le handicap et la famille.

Parce que nous croyons que le financement de la protection sociale, des retraites… est "du salaire différé" qui ne saurait qu’être soustrait par l’action des travailleurs aux profits des entreprises ;

Parce que nous ne croyons pas que l’organisation du monde doit être divisé entre les finances et le capital et le reste de la société civile, nous ne voulons pas un monde financier et professionnel recherchant le plus bas coût du travail et de l’autre une société civile qui aurait en charge les salaires différés : protection sociale, formation, retraites, handicap et famille.

Parce que nous croyons que le salarié actionnaire d’une société cotée est otage de l’entreprise avec le risque de se voir remercié à la prochaine fusion, nous ne trouvons pas qu’il s’agit d’avancée pour les travailleurs.

Parce que nous ne voulons pas que la société civile gère, en dehors des entreprises et des travailleurs les avantages sociaux acquis par nos prédécesseurs, nous expliquons que gérer sans la participation financière des possesseurs de moyens de production, d’énergie ou de la finance, c’est répartir la misère.

Parce que nous ne croyons pas être nantis lorsque l’on a un travail, nous refusons toute forme de culpabilité qu’elle provienne de courant religieux, politique, social et encore moins des instances de l’Europe.

Parce que nous vivons depuis sa mise en place, une telle hémorragie d’emploi salarié, nous sommes très prudent vis-à-vis de la construction européenne. Nous ne croyons plus à la capacité des élus de représenter les travailleurs, il nous faut compter que sur nous mêmes.

Parce que nous ne croyons pas que déréglementer sur le plan national apportera des avantages aux salariés, nous demandons à conserver des règles applicables sur tout le territoire national.

Parce que nous ne croyons pas à un monde binaire avec le bon et le mauvais, nous assumons la complexité et souhaitons y répondre par la négociation et la contractualisation.

Parce qu’indépendance ne signifie pas isolement, nous devons nous unir pour nous former, comprendre les enjeux économiques, réfléchir et agir ensemble.

Parce que nous ne croyons pas que modernité rime avec oubli du passé, nous conservons la mémoire des anciens syndicalistes qui se sont levés, se sont battus et ont acquis par la lutte nos dignes conditions de salariés.